La Chapelle (Charente)

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La Chapelle
La Chapelle (Charente)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Charente
Maire
Mandat
Catherine Cecchin
2020-2026
Code postal 16140
Code commune 16081
Démographie
Population
municipale
206 hab. (2021 en diminution de 8,85 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 26″ nord, 0° 02′ 17″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 111 m
Superficie 7,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boixe-et-Manslois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Chapelle
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La Chapelle
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La Chapelle

La Chapelle est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

La Chapelle est une commune située à 23 km au nord d'Angoulême et à 6,5 km au sud d'Aigre.

Le bourg de La Chapelle est à 9 km de Montignac-Charente et de Saint-Amant-de-Boixe, 10 km de Rouillac, 12 km de Mansle, 33 km de Cognac[1].

Sur la rive gauche de la Charente, elle fait partie du canton de Saint-Amant-de-Boixe. Elle est située sur la D 737, route d'Angoulême à Aigre et Chef-Boutonne, qui traverse le fleuve par un pont dit Grand pont la séparant de Marcillac-Lanville.

La D 116 part du bourg vers Xambes. Au sud de la commune, la D 118 traverse la Charente venant de Genac[2].

La gare la plus proche est celle de Luxé (à 8 km), desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune comporte un seul hameau important, celui du Fouilloux, situé au sud-est. Bissac, au nord-est, possède un moulin. Le Logis et la Sangle bordent la Charente en aval du bourg[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de La Chapelle
Ambérac
Marcillac-Lanville La Chapelle Coulonges
Genac-Bignac Vouharte

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le sol de la commune est composé de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Des alluvions datant du Quaternaire couvrent la vallée de la Charente, les plus récentes étant dans la partie inondable[3],[4],[5].

Le relief de la commune est celui de l'intérieur d'un méandre du fleuve, et il s'élève doucement vers l'est. Le point culminant est à une altitude de 111 m, situé sur la limite orientale. Le point le plus bas est à 45 m, situé le long de la Charente en limite sud. Le bourg, construit au bord du fleuve sur sa rive gauche, est à 53 m d'altitude[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Charente, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[7],[Carte 1].

La Charente borde la commune sur ses trois quarts nord, ouest et sud. D'une longueur totale de 381,4 km, prend sa source en Haute-Vienne, dans la commune de Chéronnac, et se jette dans le Golfe de Gascogne, après avoir traversé 117 communes[8]. Elle se divise en de nombreux bras, dont la Petite Rivière et la Grande Rivière, au sud du bourg, créant ainsi de nombreuses îles. La Prairie de la Ligne et l'île de Coulonges en sont les plus importantes.

Des étangs occupent d'anciennes sablières à la Sangle. On trouve aussi quelques sources, comme au Fouilloux et au Logis[2].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Climat[modifier | modifier le code]

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chapelle est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,9 %), prairies (15,6 %), forêts (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Chapelle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[19],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Chapelle.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 121 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 96 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Une forme ancienne est Capella prope Marciliacum en 1302[22]. La traduction du latin en est « La Chapelle près de Marcillac ».

Capella est le diminutif du latin vulgaire capa, chape, manteau; une chapelle était primitivement un petit sanctuaire où l'on révérait un morceau du manteau de saint Martin[23].

Pendant la période révolutionnaire, la Chapelle s'est appelé la Champagne[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, La Chapelle faisait partie de la principauté de Marcillac.

Une commanderie de Templiers donnée ensuite aux Hospitaliers de Jérusalem a existé au Fouilloux, église dont on retrouve encore des vestiges[25].

Principalement aux XIIe et XIIIe siècles, La Chapelle se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait par Nanteuil-en-Vallée, Tusson, Marcillac-Lanville, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac et Aubeterre[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1976 1983 Gabriel Poirier    
1983 2005 Alain Gendrault    
2005 2015
(démission)
Sylvain Loison[27] SE Directeur de collège
2015 En cours Catherine Cecchin[28]    

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 206 habitants[Note 3], en diminution de 8,85 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
254292261323350360374368363
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
372350338333339311272264216
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
237224214194200192166131157
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
137140150148151181185214214
2021 - - - - - - - -
206--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 110 hommes pour 104 femmes, soit un taux de 51,4 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
3,8 
9,1 
75-89 ans
10,6 
20,9 
60-74 ans
21,2 
19,1 
45-59 ans
19,2 
16,4 
30-44 ans
19,2 
7,3 
15-29 ans
7,7 
26,4 
0-14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture occupe une partie négligeable de l'activité agricole. La commune est cependant classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[35].

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Antoine était un ancien prieuré, qui dépendait peut-être du prieuré conventuel voisin de Lanville[24].

L'ancienne chapelle du Fouilloux, devenue bâtiment agricole, possède une cave voûtée d'ogives. C'était une ancienne commanderie templière.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de la Chapelle » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le ).
  6. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale de la Chapelle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  8. Sandre, « la Charente »
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de La Chapelle », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Chapelle », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 135
  23. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  24. a et b Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 107
  25. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 115
  26. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne)
  27. « Sylvain Loison, un maire en colère (+vidéo) », sur CharenteLibre.fr (consulté le ).
  28. « La Chapelle : un trio de femmes à la tête de la mairie! », sur CharenteLibre.fr (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Chapelle (16081) », (consulté le ).
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  35. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).